
A l’heure où la bataille a pris tes horizons ;
Un de tes noirs ravins me tient lieu de prison
Et j’y vis face à face avec ta Beauté nue !…
Mais, soit que le soleil chauffe tes frondaisons
Ou que le givre pende à tes cimes chenues,
J’entends le vent râler parmi tes avenues
Comme la voix des morts couchés sous ton gazon.
Marc de Larréguy de Civrieux, Décembre 1915